La France connaît aujourd’hui des contradictions inédites : malgré une augmentation continue de la dépense sociale depuis 1980 (plus 12 points de PIB), on constate une paupérisation et un mécontentement des classes moyennes inédits dans notre pays depuis plus de 50 ans.

L’actualité et les événements récents ont mis en lumière les conséquences de ces contradictions.

Les experts de la Fondation Concorde se sont interrogés sur les causes, et en particulier sur le rôle des entreprises, qui seules créent et développent la richesse nationale.

Cette étude met en exergue les interventions de nos gouvernements successifs, qui se sont employés méthodiquement à ponctionner la plus grande partie de la création de richesses. Cela dans le but de redistribuer, avec pour conséquences de déresponsabiliser  et d’affaiblir notre capacité à créer de nouvelles richesses.

Tout d’abord, il faut rappeler que la création de richesses des entreprises françaises se chiffrait à 1648 milliards € en 2017, soit 72% du PIB.

Les 28% restants étant dus aux services fournis par l’administration publique, par l’emploi d’une partie des richesses dégagées grâce aux entreprises et leurs salariés .

En parallèle, on constate que la dépense publique est passée de 35% du PIB en 1960, à 56% du PIB en 2017 : l’Etat dépense ainsi le double de ce qu’il produit.

Bien sûr, une administration efficace est indispensable à la prospérité d’un pays, mais cela doit s’appliquer aux fonctions régaliennes (police, justice…) et à l’accompagnement des entreprises. Mais l’Etat doit il dépenser à ce point ? Notre record mondial de la dépense publique est-il enviable ?

Entre 2007 et 2017, lorsque le PIB augmentait de 8% en 10 ans, les dépenses publiques ont quant à elles progressé de 16%, le double. Toute la richesse créée depuis 10 ans par les entreprises et leurs salariés est partie dans la dépense publique !

Ce chiffre permet de comprendre le malaise actuel tant au niveau du pouvoir d’achat des salariés que de la capacité à investir et à se développer des entreprises.

Finalement, cette étude que nous souhaitons être un révélateur, permet de prendre conscience de ce que nous pouvons considérer comme une orientation nationale nocive, qu’il faut absolument questionner.

Retrouvez l’ensemble de nos propositions dans notre rapport.

Seules les entreprises et leurs salariés créent la richesse nationale