Chaque année, la production de transport ferroviaire en France coûte environ 22 milliards d’euros. Les recettes du rail – ce que payent les usagers – s’élèvent à 8 milliards. La différence constitue un trou de 14 milliards, comme l’a correctement dit le Rapport Spinetta.

Comment ce déficit est-il comblé ? Principalement par des subventions, à hauteur d’environ 12 milliards, et subsidiairement par une augmentation de la dette de la SNCF d’environ 2 milliards par an.

Les 50 milliards de dette de la SNCF mentionnés dans le Rapport Spinetta ne sont rien d’autre que l’addition des augmentations de dette des quinze dernières années, augmentées des intérêts cumulés. Ces 50 milliards sont le reflet des coûts, des recettes et des subventions des années passées.

Il est normal que la représentation nationale, sache clairement ce que nous coûte le rail. Il faut ensuite reconnaître qu’il n’y a pas de rail sans déficit. Il ne le fait nulle part en Europe. Ce déficit ferroviaire devrait être comblé par de faibles subventions et non pas par des dettes. Chaque année, dans le cadre de plans pluriannuels, le Parlement devrait voter la subvention globale au rail (comme il vote la subvention globale aux collectivités territoriales), en comparant l’utilité de cette dépense publique avec celle d’autres dépenses publiques, comme celles de la Justice, des Hôpitaux ou de la Recherche.

L’essentiel concerne bien évidemment les voies et moyens de réduire ce déficit.

Il est urgent de s’attaquer à ce problème devant lequel tous les gouvernements ont successivement renoncé.

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LA VERITE SUR LE RAIL

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